Статьи из парижского журнала "Военная Быль" (1952-1974). Издавался Обще-Кадетским Объединением под редакцией А.А. Геринга
Wednesday April 24th 2024

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Ordres et decorations de la guerre civile 1917-1922 (SUITE, № 127) – P.V. Pachkoff



III. RUSSIE DU NORD ET DE LEST

I. MEDAILLE ET INSIGNE DE L’ARMEE DES VOLONTAIRES DU NORD DU GENERAL MILLER

Le 30 juin 1919 le Gouvernement Provisoire de la Région du Nord publia son ordonnance du 18 Juin 1919 sur la ratification du règlement concernant l’attribution de la médaillle «En commémoration de la libération de la région du Nord de loccupation bolcheviste».

Règlement        Copie

concernant la médaillle «En commémoration de la libération de la région du Nord de loccupation bolcheviste»,

I. En commémoration de la libération de la région du Nord de loccupation bolcheviste il est institué une médaillle en métal blanc portée sur la poitrine, suspendue à un ruban blanc et bleu-ciel. Le côté face de la médaillle représente une image de soldats, en position de combat, de la jeune armée des volontaires russes et des armées alliées qui la secondaient. Lenvers porte linscription, surmontée d’un aigle bicéphale: «Médaille en commémoration de la libération de la région du Nord de loccupation bolcheviste» ; en-dessous de linscription — limage des soldats représentés sur le côté face. Cette médaillle se portera conformément aux règles établies dans les administrations militaires, navales et civiles.

II. Le droit de port de cette médaillle est réservé:

a) A tous les militaires des unités, états-majors et institutions formant les effectifs des armées russe et alliées de la région du Nord.

b) A tous les membres des détachements de partisans et de volontaires ayant combattu contre les bolchevistes.

c) A tous les civils et les membres du clergé en service après le 2 Août 1918 dans les administrations civiles de la région du Nord.

d) A toutes les personnes ayant pris une part active à la lutte contre le bolchevisme dans la région du Nord.

e) A tous les membres de la Milice Populaire de la région du Nord.

f) Aux pères et aux fils aînés des combattants faisant partie des unités et des détachements de la région du Nord et tombés dans la lutte contre les bolchevistes.

III. Lexamen de l’attribution de la médaillle «en commémoration de la libération de la région du Nord de loccupation bolcheviste» est confié: pour les militaires — au commandant des armées de la région du Nord, pour les civils et les membres du clergé — au gouverneur général de la région du Nord.IV. Les personnes ayant droit au port de la médaillle sus-indiquée doivent s’adresser aux autorités nommées ci-dessus: les militaires et fonctionnaires par lintermédiaire de leurs chefs, toutes les autres personnes directement en présentant les preuves à lappui pour l’attribution de cette médaillle.

V. Le droit au port de la médaillle doit être certifié, selon la formule établie, par une attestation délivrée sous la signature des autorités indiquées plus haut.

VI. Les personnes auxquelles le droit de port de la médaillle sera reconnu recevront celle-ci, après le règlement de son coût, au profit du Trésor de la région du Nord. Les soldats et les partisans recevront la médaillle gracieusement.

VII. Les médaillles seront adressées aux personnes y ayant droit par létat-major des Armées Russes le la région du Nord et par le bureau civil du gouverneur général.

Signé par:

Le vice-président du Gouvernement

Provisoire de la région du Nord Zoubov

Le chef du Service Administratif

du Gouvernement Provisoire Maïmistrov

à Arkhangelsk.

commandant, le général Miller (), lequel institua en 1920 à Paris pour les membres de cette association un insigne commémoratif. Il est malheureusement impossible de préciser la date exacte de son institution, le nom du fabricant qui lavait exécuté et le nombre de ses reproductions ; il a été également impossible de retrouver un dessin de cet insigne.

Description de lInsigne

L’insigne représente une croix de St. André en argent, recouverte démail blanc, avec un étroit liseré bleu-ciel sur tout le bord. Sur le côté supérieur gauche de la croix linscription «Arkhangelsk», sur le côté supérieur droit: «Mourmansk» ; sur le côté inférieur gauche: «1 Août 1918», sur le côté inférieur droit: «19 Février 1920».

Au centre de la croix: un aigle bicéphale en argent, surmonté de trois couronnes en argent également.

Dimension de l’insigne: 29 mm sur 14 mm.

L’insigne se portait sur vis à la boutonnière du costume civil. Etant donné la perte de toutes les archives de 1 «Association du Nord», il ny a pas lieu de compter sur des détails plus complets.Description de la Médaille

Médaille en métal blanc d’un diamètre de 30 mm. Le côté face représente une Victoire sous laspect d’une femme ailée levant de la main droite un glaive et de la gauche tenant un bouclier. A sa gauche — un soldat russe chargeant son arme ; autour de lui — des soldats des armées alliées: un Français, un Anglais, un Américain, un Italien et un Serbe, tirant au fusil, un genou à terre.

A lenvers de la médaillle: tout en haut, un aigle bicéphale sans couronne, les ailes déployées, tenant dans ses griffes une couronne dépines et un glaive; représenté sur sa poitrine — un bouclier avec, au centre, limage de St. Georges. Tout en bas — de buste, les soldats alliés entourant le soldat russe ; à droite, langlais et laméricain ; à gauche, le français, litalien et le serbe. Au centre de médaillle, sous laigle, linscription sur quatre lignes: «médaillle en commémoration de la libération de la région du Nord de loccupation bolcheviste». A droite, sur la tranche de la médaillle, le nom du graveur: «F. Ko vales vskaïa».

Le ruban est formé de deux bandes égales blanche et bleu-ciel.

Devenus émigrés, les anciens membres de l’Armée des Volontaires du Nord fondèrent Г «Association du Nord» sous la présidence de leur ancien

BREVE HISTOIRE DE L’ARMEE DU NORD

Le littoral du nord attirait beaucoup lattention des Anglais ; ils redoutaient surtout la présence éventuelle des troupes allemandes et la formation avec leur concours en Finlande de «la Garde Blanche» du général Mannerheim. C’est  pourquoi, le 27 Juin 1919, ils débarquèrent à Mourmansk environ 2.000 hommes dinfanterie, tout en augmentant en même temps le nombre de leurs navires de guerre dans les eaux territoriales russes de la Mer Blanche.

Dans le courant de Juillet, le général Pull réussit à occuper toute la région de Mourmansk sur une profondeur de 600 km de la côte ; néanmoins, les Anglais ne prirent pas la direction du sudouest vers la Finlande, mais celle du sud-est en direction dOnega et dArkhangelsk préparant ainsi loccupation des côtes méridionales de la Mer Blanche. Le 2 Août un débarquement fut opéré à Arkhangelsk.

Dès le débarquement anglais, une «Administration Suprême de la Région du Nord», de tendance socialiste, fut formée ; elle ne dura quun mois, puisque le 6 Septembre le Commandant des Forces Armées Russes sur le littoral de la Mer Blanche, le capitaine de frégate Tchapline mit ce gouvernement en état darrestation et incarcéra ses membres dans les îles de Solovetzk. Libéré au bout de trois jours, ce gouvernement fut remplacé par le «Gouvernement Provisoire de la Région du Nord», de tendance non socialiste, mais avec le même socialiste Tchaïkovski à sa tête. Quant au commandement des Forces Armées Russes, il passa le 14 Septembre au colonel de l’Etat-Major Dourov et fut retiré au capitaine de frégate Tchapline. En fait, le pouvoir était concentré dans les mains du général anglais Ironside qui avait remplacé le général Pull.

Les forces des interventionnistes représentaient vers la fin de 1918 23.000 hommes, dont 13.000 à Arkhangelsk et 10.000 à Mourmansk. Ce nombre comprenait 13.000 anglais, 5.200 américains, 2.300 français, 1.200 serbes et 1.200 italiens.

Les forces russes se trouvaient encore à létat embryonnaire et ne dépassaient pas 7.000 hommes (3.000 à Mourmansk et 4.000 à Arkhangelsk). Ces Forces Armées Russes comprenaient des éléments douteux qui nacceptaient que d’une manière conventionnelle les principes de la discipline et des règlements militaires.

Le 19 Novembre le commandement de l’armée fut confié au général Marouchevsky, le dernier Chef de l’Etat-Major Général du Gouvernement Provisoire à Pétrograd en 1917. Il exigeait aussitôt du gouvernement le rétablissement de la discipline militaire, des épaulettes, de l’uniforme et des grades, ce quil réussit à réaliser malgré certaines frictions. Mais les effectifs créés ne possédaient ni le nombre, ni la valeur combative nécessaires ; une réorganisation radicale et un recrutement de nouvelles forces simposaient.

Le premier pas vers une réorganisation fut effectué par le général Marouchevsky qui fut remplacé en Janvier 1919 par le général Miller, investi du commandement de l’armée et ensuite de la présidence du gouvernement.

En Septembre 1919 les unités alliées abandonnèrent la région du Nord. Après leur évacuation le général Miller réussit à se maintenir jusquen Février 1920, l’orsque les unités de son armée furent partiellement évacuées par mer, partiellement, après avoir franchi la frontière finlandaise, internées en Finlande.

2. CROIX DE «LARCHANGE MICHEL» DE L’ARMEE COSAQUE DE LOURAL

La croix de lArchange Michel fut instituée en 1918 par le «Kroug» (Conseil cosaque de l’Armée des Cosaques de lOural), aussi bien pour les officiers que pour les simples cosaques, en récompense du courage manifesté dans la lutte contre les bolchevistes.

Description de la Croix

Croix en bronze foncé avec les quatre côtés équilatéraux. Au centre, dans un médailllon arrondi, limage eátampée de lArchange Michel à cheval frappant de sa lance un dragon ; sur les branches de la croix les inscriptions suivantes: en haut: «Pour la Foi» ; sur les côtés transversaux: «Patrie» et «Yaïk» (ancien nom du fleuve Oural) ; en bas: «Et pour la Liberté». Lenvers est uni et ne porte quun numéro d’ordre. La croix qui avait été frappée à Omsk se portait sur un ruban framboise (couleur de l’Armée des Cosaques de lOural).

Une médaillle avait également été instituée, laquelle avait été attribuée dans de nombreux cas; mais en fait, cette médaillle ne fut jamais remise à personne étant donné quelle ne put jamais être frappée.

Il nexiste pas de détails plus amples sur ces récompenses, toutes les archives cosaques ayant disparu l’ors de la retraite, près du fort Alexandrovsk, et étant tombées dans les mains des rouges.

Le 29 Mars 1918, ayant destitué le «Soviet des députés ouvriers, paysans et kirghizes» établi à Ouralsk, les cosaques de lOural instituèrent à sa place leur propre gouvernement cosaque. En Mai 1918 les rouges entreprirent une offensive sur Ouralsk, mais furent repoussés jusquà Saratov. Vers le mois de Juin les cosaques réussirent, indépendamment de tout autre appui, à tenir un front d’une longueur de 100 km, à 150 km. de la Volga, sur la ligne Erchovo-Novoouzensk. Des détachements séparés cosaques protégaient le nord de la région en direction de Bouzoulouk. Lardeur de la résistance cosaque favorisait la stabilité de leur front qui manquait au front de Samara ; dès ¡a chute de celui-ci sur la Volga, l’Armée de lOural seffondra aussi et dut quitter, conduite par son Ataman (chef cosaque), le général Tolstov, son territoire national.

3. ORDRE DE «LA LIBERATION DE LA SIBERIE»

Les renseignements sur cette décoration sont peu abondants et contestables. Le collectionneur et grand connaisseur de décorations, lAllemand K. G. Klitmann (qui publia il y a une quinzaine dannées son œuvre immense en 8 volumes sur les décorations) affirme, en sappuyant sur les renseignements obtenus par le lieutenant-général K.V. Sakharov, que l’ordre de «La Libération de la Sibérie» avait bien existé et se composait d’une étoile dorée ornée de malachite verte, dont quelques personnes seulement furent décorées.

Cette décoration fut instituée par le «Gouvernement Provisoire de toutes les Russies», dit «Directoire» (de tendance socialiste), formé en Septembre 1918 et sétant fixé en Octobre de la même année à Omsk. Ce «Directoire» ne dura pas longtemps et fut renversé en Novembre, l’Amiral Koltchak étant nommé Régent Suprême.

4. ORDRE MILITAIRE

«POUR LA GRANDE CAMPAGNE

DE SIBERIE»

L’ordre militaire «Pour la Grande Campagne de Sibérie» fut institué par le Régent Suprême en 1920, pour tous les participants de cette campagne légendaire depuis la Volga jusquà la région de Transbaïkalie. L’insigne de cette décoration représente une copie exacte de l’insigne de la première campagne du Kouban ; il est de la même dimension que ce dernier, et ne diffère que par un autre métal du glaive.

Description de lInsigne

Couronne dépines en argent oxydé, d’un diamètre de 30 mm, traversée du bas à gauche vers le haut à droite par un glaive en or, d’une longueur de 50 m. Le haut de la couronne est percé d’un chas. Lenvers est uni, avec un numéro d’ordre frappé.

L’insigne possède deux classes: celui de la 1ère classe était porté sur le ruban de l’Ordre de St. Georges (sans la rosette aux couleurs nationales) et était attribué à tous les combattants ; celui de la 2ème classe, porté sur le ruban de l’Ordre de St. Vladimir (rouge, avec deux bandes noires aux bords, sans rosette également) était attribué à tous les participants de la campagne, mais nayant pas pris part aux combats.

Le droit de porter cette décoration était confirmé par un certificat dont le numéro d’ordre correspondait à celui de l’insigne. Les ayant-droits pouvaient soit acheter l’insigne, soit le commander ; en ce dernier cas une pièce dor de 5 roubles était souvent remise pour lexécution du glaive. Les insignes se fabriquaient à Tchita et à Kharbine.

Après la chûte du «Directoire» en Novembre 1918 et l’arrivée au pouvoir de l’amiral Koltchak, ce dernier fut mis à la tête du «Front de la Volga», constitué à cette époque de différents secteurs militaires, notamment: des cosaques dOrenbourg de lAtaman Doutov, des cosaques de lOural, de l’Armée Populaire et de l’Armée de Sibérie formée à Omsk de volontaires et de cosaques de Sibérie. A ce moment le front nétait tenu que par des unités russes. Après la signature par les Alliés de l’Armistice avec lAllemagne, les Tchèques arrêtèrent toute leur participation aux opérations militaires et se dirigèrent vers les arrières ; toutes les tentatives pour les faire combattre furent vaines.

Au début, les opérations se déroulèrent favorablement. Vers le printemps de 1919 une avance rapide se manifesta dans la direction de lOuest. Brusquement une partie des unités qui tenait le secteur sud du front massacra ses officiers et passa du côté des rouges ; les bolchevistes purent ainsi pénétrer dans la brèche qui sétait produite, en menaçant les arrières de l’Armée de Sibérie. Pendant la retraite générale, l’armée fondit peu à peu ; Omsk fut abandonné et le gouvernement Koltchak se fixa à Irkoutsk où, au mois de Décembre, une révolte éclata qui mit au pouvoir les socialistes… Ceux-ci firent aussitôt la paix avec les bolchevistes et déclarèrent la guerre civile terminée.

Le 15 Janvier 1920, sur les directives du général français Janin, commandant des Forces Alliées, les Tchèques livrèrent l’amiral Koltchak aux autorités locales d’Irkoutsk. Au début de Février des unités russes du général Voïtzekhovsky effectuèrent une tentative pour reprendre Irkoutsk, mais se heurtèrent à une forte résistance des Tchèques. Le 7 Février 1920 l’amiral Koltchak et son ministre Pepeliaiev furent fusillés dans la banlieue de la ville…

Sans lanarchie causée dans les arrières par la trahison des Tchèques, les forces antibolchevistes qui, par des températures glaciales, avaient effectué la campagne légendaire de Sibérie jusquaux confins de la Transbaïkalie, auraient certainement pu résister plus ou moins à loffensive des rouges. Ainsi, la 3ème armée du général Kappel íavait effectué, sous une température de —55°, avec un vent contraire, 120 km de route le long du fleuve. Pour affronter cet effroyable chemin de la mort l’armée avait réussi à percer le front des rouges, près de Krasnoïarsk.

Après la chute d’Omsk la tragédie se déroula tout le long du chemin de fer transsibérien, tragédie qui par son horreur se détache sur lensemble pourtant tellement sanglant de la révolution russe. Entre Omsk et Novo-Nikolaïevsk sallongèrent en un cordon interminable des convois de réfugiés et des trains sanitaires auxquels les Tchèques avaient décroché et entraîné dans leur secteur les locomotives. Abandonnés sur les rails, les wagons, contenant leur atroce chargement — les corps de tous ceux qui avaient péri de faim ou de froid — attendaient dans un silence sinistre. Les principaux, sinon les seuls coupables de ces horreurs indiscibles furent certainement les Tchèques…

5. CROIX DU DETACHEMENT MONTE DES PARTISANS DATCHINSKLa croix du détachement monté des partisans dAtchinsk fut institué le 10 Septembre 1918 par
l’ordre du jour № 108 du général Ivanov-Rinov pour récompenser les militaires de ce détachement de leur courage dans la lutte contre les bolchevistes.

Description de la Croix

Croix de Malte en argent recouverte démail blanc, posée sur une couronne dépines en argent. Le centre de la croix porte un glaive en argent avec une poignée en or. Sur les côtés transversaux de la croix une date commémorative: «3.111» et «1918», jour du premier combat du détachement contre les rouges. La croix se portait à gauche de la poitrine sur une rosette de rubans aux couleurs nationales.

En Février 1918, le capitaine Freyberg, du 14ème régiment des lanciers de Yambourg, forma à Krasnoïarsk un détachement à pied de partisans constitué uniquement délèves du 1er corps des cadets de Sibérie, de lycéens et délèves de lécole technique. Le 3 Mars de la même année, ce détachement, nommé Détachement de Partisans dAtchinsk, opéra avec un si grand succès dans la région de Krasnoïarsk-Minousinsk-Atchinsk, réussissant à semparer chez l’adversaire de chevaux et de matériel de guerre, quil devint bientôt un détachement monté. Les audacieuses incursions du détachement qui durèrent jusquen Juin (révolte des Tchèques) semaient la panique chez les rouges ; ceux-ci envoyaient des forces assez importantes pour détruire ce détachement, mais, grâce au soutien de la population locale, il demeurait insaisissable. Réorganisé en escadron dAtchinsk, le détachement prit part à des opérations dans la région de Marinsk, près d’Irkoutsk, sous le commandement du capitaine Popandopoulos, le capitaine Freyberg ayant reçu entre temps une autre affectation.

En Juin 1918, lescadron dAtchinsk entra dans les effectifs de l’Armée de Sibérie et la suivit jusquau Baïkal tout en prenant part à de nombreux combats et en se couvrant toujours de gloire. Sa devise était: «Au nom de la Foi, du Tsar, de la Patrie». Il se distinguait de l’armée de Sibérie par le port dépaulettes blanches, de pattes de col et de bandes de pantalon, ainsi que de cocardes dautrefois, au lieu des rubans blanc-verts des autres unités. Considérant le détachement comme issu de son cher régiment des lanciers de Yambourg, le capitaine Freyberg, en présentant à l’acceptation des autorités la croix du détachement, avait pris pour modèle l’insigne régimentaire des lanciers en remplaçant seulement ses chiffres et ses dates par une nouvelle date et une couronne dépines.

Il faut ajouter que tous les lanciers de Yambourg, actuellement émigrés à létranger, considèrent le détachement monté des Partisans dAtchinsk, aussi bien que lescadron dAtchinsk, en tant que la continuation de leur régiment originel et terminent l’histoire de ce dernier par l’histoire de lescadron dAtchinsk.

P.V. Pachkoff

(à suivre)


NOTE DE LA REDACTION

Toutes les traductions en français des articles
parus précédemment en russe dans notre revue
sont gracieusement effectuées par Alexandra
SEREBRIAKOFF, amie de notre journal.

NOTE DE LA REDACTION
Notre revue a été sérieusement éprouvée cette année.
Au début de Février, notre Directeur, Alexis GUERING, est tombé gravement malade et a dû être hospitalisé.
Dautre part, notre fidèle ami, le propriétaire de limprimerie, qui est notre seul et irremplaçable compositeur-typographe, a également subi de graves ennuis de santé entraînant une hospitalisation.
Tous les deux sont actuellement rentrés chez eux, leur état sétant heureusement sensiblement amélioré.
Ces pénibles circonstances ont évidemment sérieusement retardé la parution de notre revue.
Le № 125 de notre cycle 125-130 est normalement sorti au mois de Novembre dernier; le № 126 de Janvier n’a pu paraître quà la fin Mars seulement; le N9 127 est présentenfin les №№ 128, 129 et 130 paraîtront avant la fin de l’année dabonnement.
La Rédaction présente ses excuses à tous ses chers amis-abonnés pour ce retard, lequel est le premier depuis les 23 années dexistence du journal, causé par des circonstances absolument indépendantes de sa volonté.

NOTES EXPLICATIVES
Déscriptions des illustrations paraissant dans la partie en langue russe de cette revue: Page 1 — Insigne du Premier Corps des cadets — tout en argent, avec laigle noir, l’Armature en or.
Page 17 — La grande salle de réception du Premier Corps des cadets.
Page 19 — Une médaillle russe du XVIIIème siècle, très peu connue.

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